Voyage de panurge au Danemark
Il n'y a que les idiots qui ne changent pas d'avis, n'est-ce pas ? Et ma femme et moi ne sommes pas idiots. Dernièrement, nous sommes donc revenus d'un voyage de groupe à Copenhague. Ca peut vous sembler affreusement anodin (surtout si vous êtes adepte de ce genre de voyage), mais jusque-là, le voyage en solo était en fait tout notre univers. Et force est de constater que ces deux manières de découvrir une destination s'adressent à des personnes différentes. Alors comment des adeptes du voyage solo tels que nous ont-ils pu apprécier ? Je crois qu'en fait, il s'agit juste d'une question d'âge.
Il faut comprendre que pendant des années, nous avons refusé de voir le potentiel qu'il pouvait y avoir dans le voyage de groupe. Le seul fait de devoir respecter un planning composé par un autre que nous nous semblait parfaitement absurde. Comme Tchoupi, nous voulions « tout faire tout seul ». Seulement, voilà : nous ne rajeunissons pas. Et lorsque nous avons repéré la description de ce voyage de groupe, ça nous a aussitôt excités. Car le fait de devoir suivre le planning d'un autre était en fait compensé par un atout essentiel : ne plus passer des soirées entières à prévoir soi-même l'itinéraire, à étudier la question sous tous les angles. Préparer un voyage en solo est très chronophage. Alors qu'en groupe, il suffit de payer et de se laisser vivre. Ce seul détail nous a poussés à opter pour ce voyage, pour essayer au moins une fois. Et nous n'avons pas été déçus par l'aventure ! Parce que ce voyage s'est avéré incroyablement relaxe. D'une certaine manière, quand on part par soi-même, on ne peut jamais l'être tout à fait. On doit toujours rester vigilant. On vit bien évidemment de fabuleux moments, mais on pense toujours au fait qu'il faut assurer par la suite. Bien entendu, c'est très bien dans le sens où ça permet de grandir. On s'efforce de dominer sa peur, de développer ses propres solutions. Les voyages en solo sont véritablement formateurs. Pour autant, on n'a pas envie de se former toute sa vie : il arrive un moment où l'on a juste envie de vivre et laisser vivre. Ce que permettent de faire les voyages de groupe. Si voyager de la sorte vous titille, vous pouvez jeter un oeil au site de l'agence par où nous sommes passés pour ce voyage ! Retrouvez toutes les infos sur voyage au Danemark en suivant le lien.
La réglementation du transport
Les différentes activités relevant du secteur du transport sont soumises à des réglementations spécifiques qui façonnent des marchés plus ou moins concurrentiels. Le transport routier de marchandises par exemple est ouvert à la concurrence internationale, alors que le transport ferroviaire reste dominé par la SNCF : la pénétration de l’intelligence artificielle ne s’y fera pas au même rythme. Les autorisations nécessaires à la mise en circulation de véhicules autonomes sont quant à elles en voie d’harmonisation au niveau européen1 . Une autorisation octroyée par un État membre pourrait ainsi s’étendre de fait à l’ensemble du territoire européen. Et on imagine mal qu’une régulation protectrice d’un État membre puisse retarder l’arrivée du véhicule autonome sur les marchés européens quand ce dernier sera au point. En ce qui concerne les transports en commun en zone urbaine, ils dépendent aujourd’hui des Autorités organisatrices de la mobilité (AOM)2 , notamment via l’attribution de financements publics. Dans ce cadre, les choix de services de transport dépendent de considérations à la fois économiques, avec des contraintes fortes liées aux baisses des dotations, et sociales, avec la prise en compte des impacts des véhicules autonomes sur le volume d’emplois, par exemple. Le risque existe que la baisse des coûts dans les services de transport, notamment grâce au véhicule autonome, permette le développement d’offres privées économiquement pérennes qui viendraient concurrencer les services subventionnés. La capacité des AOM à réguler la concurrence et à encourager la complémentarité modale n’est pas garantie, ce qui pourrait aboutir à une juxtaposition des offres et donc à une inefficacité économique.
La science de Bacchus
J'ai toujours été fasciné par la capacité de certaines personnes à analyser le vin. J'ai toujours rêvé de pouvoir faire comme elles, et de déguster un vin en pouvant dire autre chose que : « il est bon, il ne pique pas ». Alors, jeudi dernier, j'ai pris mon courage à deux mains, et un cours d'oenologie à Angers m'a ouvert les portes de ce monde à la fois fascinant et mystérieux. Bien entendu, je ne suis pas devenu un gourou dans le domaine en deux heures, mais j'ai tout de même quelques rudiments à mon actif, désormais. J'ai découvert beaucoup de choses intéressantes ; ainsi, j'ai découvert les techniques de production comme les températures auxquelles il faut conserver le fameux breuvage. Au final, j'ai passé un excellent moment. C'est curieux, en réalité. Si ma femme ne m'avait pas offert ce cours, je ne l'aurais sans doute jamais fait. J'avais quelques a prioris profondément ancrés, je dois dire : j'étais convaincu que ces cours étaient l'apanage de vieux croûtons pédants. Mais j'étais à des années-lumière de la vérité, en fait. Parce qu'au final, tous les participants étaient de simples gourmets voulant en apprendre plus sur le vin. Bref, des gens comme moi ! Heureusement que mon épouse m'oblige à faire les choses, en fait. Je ne compte plus la foule d'activités que j'ai été amené à accomplir seulement pour qu'elle cesse de m'en parler. 🙂 Et à chaque fois, je suis heureux de m'être lancé dans l'aventure. C'est notamment ainsi que je me suis mis à la guitare. Je ne serai sans doute jamais Jimmy Hendrix, mais je dois dire que je me débrouille pas mal, malgré tout. Je crois que c'est ce qui fait toute la beauté du couple, en réalité : il permet d'être un peu plus que soi. Sans ça, on a vite tendance à stagner et à rester dans ses ornières. Quoi qu'il en soit, si vous voulez être un expert en vin, je vous conseille de tester ce cours d'oenologie. D'ailleurs, je vous mets en lien le site où ma compagnonne de route a dégoté cette expérience ! Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur de ce de cours d'oenologie à Angers.
L’OCDE : un « Rapport économique de l’OCDE de 2018 sur le Brésil » réaliste
Le « Rapport économique de l’OCDE de 2018 sur le Brésil » a été présenté le 28 février au siège de la Banque Centrale (BCB) à Brasilia. Le rapport souligne avec satisfaction le retour à la croissance du pays, la politique monétaire adaptée et l’engagement des nouvelles réformes, mais pointe également les nombreux déséquilibres économiques, notamment en termes d’inégalité et de pauvreté, dans un contexte budgétaire et politique délicat. La politique monétaire de la Banque Centrale a été saluée, même si le rapport met l’accent sur la nécessité de continuer l’effort de régulation des prix et de renforcer l’autonomie de la BCB. Au niveau budgétaire, les experts de l’OCDE insistent sur le besoin d’assainir les finances publiques, à travers une baisse des dépenses, notamment via une hausse graduelle de l’âge de départ à la retraite et l’indexation des indemnités de retraites sur les prix à la consommation plutôt que sur le salaire minimum. Par ailleurs, le rapport insiste également sur la nécessité d’améliorer les conditions d’investissement, à travers notamment la consolidation et simplification des taxes fédérales et régionales sur la consommation en une taxe sur la valeur ajoutée (qui n’existe pas au Brésil), et une baisse des taxes sur les exportations, tout en réduisant les barrières administratives à l’entrée. De plus, le rapport souligne le besoin de réorienter les prêts de la BNDES vers des activités difficiles d’accès pour le secteur bancaire privé, notamment pour les start-ups et les projets d’innovation. Un contrôle accru des PPP est également attendu, afin d’éviter certaines dérives budgétaires. Enfin, le rapport pointe la nécessité de favoriser l’intégration dans les chaines de valeurs régionales et mondiales, à travers une baisse des tarifs douaniers et une harmonisation de la fiscalité transfrontière avec les standards OCDE (prix de transfert) tout en soulignant que le renforcement d’une politique visant une croissance verte est également primordial, notamment sur l’aspect de la déforestation.
Qui a peur du virtuel ?
Cela fait un moment que la réalité virtuelle fait parler d'elle, et j'admets que j'étais du coup assez curieux de m'y immerger au moins une fois, ne serait-ce que pour voir. Et c'est ce que j'ai finalement pu faire il y a peu avec mes collègues. Il y a peu, un incentive à Milan m'a en effet permis de profiter de cette réalité alternative. Et je peux désormais vous dire une chose la concernant : c'est qu'elle va changer nos vies. En vérité, il suffit de s'y aventurer une fois pour comprendre à quel point les écrans traditionnels seront bientôt dépassés. C'est difficile à expliquer à qui n'a pas encore essayé, mais le retour sur écran normal donne un peu l'impression d'échanger son Samsung 6 contre un S63 du siècle précédent ! Imaginez : entre le casque qui offre une expérience qui couvre tout le champ de vision, et les téléviseurs tradis où le spectacle se limite à un simple rectangle, il y a un monde qui sépare ces deux technologies. Et puis, il est capital de rappeler que la VR en est encore à ses rudiments. Or, elle permet déjà une expérience vraiment attrayante. Je me demande ce qu'elle va donner dans deux-trois ans, lorsque l'effet de masse permettra de réduire son coût et que son catalogue sera davantage fourni, et avec de vrais jeux (il ne s'agit pour l'heure que de petites expériences, très funs mais dépourvues de scénarios). A mon avis, cette réalité ne se contentera pas de conquérir le monde vidéoludique. Je ne suis pas un expert en la matière et je peux fort bien me tromper, mais je crois qu'elle sera employée d'ici peu par tous, et dans de nombreux domaines auxquels l'on ne pense pas encore. Au travail, pourquoi pas ? Pour quelques personnes, c'est sans doute une absurdité que je profère, car selon eux le public rechignera à s'éloigner du monde physique. Et pourtant, n'est-ce pas justement ce que nous faisons depuis quelques années avec nos Iphones et tablettes ? Je ne serais donc pas plus surpris que ça que la réalité virtuelle s'impose dans des domaines très inattendus. Certaines entreprises l'ont d'ailleurs déjà adoptée, et certains parcs d'attraction s'appuient déjà entièrement sur la réalité virtuelle ! Au passage, cet incentive m'a beaucoup amusé : j'ai trouvé la soirée tournoi qui nous était proposée vraiment originale et marquante. Voilà l'agence qui l'a mis en place, si vous souhaitez voir quelques photos. A lire sur le site de ce incentive à Milan.
De quelques tours
Autrefois, on les appelait « gratte-ciels ». Puis on a renoncé à ce terme trop imagé. On a bien essayé IGH (Immeuble à Grande Hauteur), qui avait l’avantage d’évoquer le mot anglais high, lequel signifie exactement la même chose, et il a existé un roman de James Graham Ballard qui porte ce titre, puis un film tiré du livre, qui est un beau navet. Mais à présent, on se contente du mot tour. Des tours, on en trouve dans toutes les grandes villes du monde, à une exception près, dont je parle plus loin. Les plus moches sont incontestablement celles édifiées en France, notamment. La première construite a sans doute été la « tour Zamansky », baptisée du nom du doyen de la faculté Jussieu, où elle trône, et qui s’est révélée bourrée d’amiante ! Construite en 1970, elle est d’une inspiration si médiocre qu’un journal avait parlé à son propos d’« insane médiocrité ». Puis on a eu la tour Montparnasse, pas beaucoup plus esthétique, mais c’est surtout son implantation saugrenue dans le quartier de Montparnasse qui a déplu aux Parisiens. À vrai dire, un peu partout, on a vu plus moche encore : autour de la place d’Italie, sur les hauteurs de Bellevile, et surtout sur le Front de Seine, dans le quinzième arrondissement. Et, bien sûr, à la Défense, mais là, on est en banlieue et plus à Paris. Mais pour ce qui est de saccager Paris, comptons sur LE maire actuel, qui se débat pour faire construire une autre monstrusosité, la tour Triangle, porte de Versailles – tout ça pour un édifice de seulement 180 mètres et 42 étages. Minable. Pour trouver des tours n’offensant pas la vue, il faut aller dans les émirats arabes, notamment à Dubaï, où la tour Burj Khalifa détient le record mondial avec une hauteur de 828 mètres, ou à Shanghaï et Tokyo : là, on prévoit une tour de... 4000 mètres, mais seulement en 2050. Cela dit, ma tour préférée est encore cet immeuble londonien en forme de suppositoire, le 30 St Mary Axe, que les Anglais, toujours pudiques, ont préféré surnommer le Gherkin (le Cornichon). Certes, il ne mesure QUE 180 mètres de hauteur et n’a que quarante étages, donc moins que notre tour Montparnasse, du moins est-il regardable et a-t-il été admirablement conçu. Et le plus moche, demandez-vous avec impatience ? Eh bien, on s’accorde à faire monter sur la première marche du podium cette affreuse barre d’immeubles, Le Corviale, à Rome, qui est le plus long des immeubles d’habitation du monde : il mesure 957 mètres de longueur, compte 1200 logements, et abrite six mille habitants, sur neuf étages. Et justement, je vous parlais en commençant d’une exception, une ville qui ne compte aucune tour sur son territoire, et c’est effectivement Rome. Pas si fous, ces Romains, qui n’ont pas voulu gâcher la beauté de la plus belle ville du monde (mais non, ça n’a jamais été Paris !). Ils ont bien toléré en banlieue quelques immeubles d’une douzaine d’étages, mais ils sont en banlieue. Et Dieu sait si la banlieue de Rome prend ses aises ! Mais Milan sauve l’honneur, si on peut dire, avec une tour de 202 mètres de haut et soixante étages.
Une proposition nulle et non avenue
Une chose qui me caractérise : j'ai beaucoup de mal à encaisser la démagogie. Je refuse d'écouter le speech de certains politiques qui s'emploient à séduire les électeurs à coup de propositions qui manquent complètement de réalisme. La pire reste sans doute cette légende qu'ils entretiennent savamment vis-à-vis de la hausse des salaires par le gouvernement. Mais récemment, j'ai participé à un meeting à Montréal au Canada où un intervenant a cassé point par point cette proposition qui revient sur le tapis à l'approche de chaque élection présidentielle. Il a démontré en termes simples pourquoi une rehausse forcée des salaires était une idée incohérente. Il a utilisé pour ce faire un parallèle enfantin. Si un producteur de vin perfectionne la qualité de son vin et arrive à le vendre plus cher, il engendre de la richesse. Il confectionne un meilleur produit pour lequel les usagers sont prêts à débourser. Comme le producteur de vin et les palais sont contents, de la richesse a bien été engendrée. En revanche, si les autorités décident d'augmenter le prix du vin dans le but d’accroître les revenus des producteurs, il n'y a là pas la moindre richesse de créée. En réalité, cela suscite même un affaiblissement de la richesse. Les clients sont en effet pressés de payer plus pour un produit identique, alors qu'il n'y a eu ni augmentation de la demande ni amélioration de la qualité. Il en découle ainsi un affaiblissement de la richesse. Une difficulté identique se pose pour les salaires. Une hausse imposée en haut lieu des salaires a rigoureusement le même effet: elle ne construit pas la moindre richesse. Avec le libre marché, les prix ne sont constitués que par la mise en rapport de l’offre et de la demande. Lorsqu’une hausse des salaires est le produit d'un travail demandant de plus grandes connaissances, elle crée de la richesse. Une productivité accrue produit la richesse et engendre par la même occasion la hausse du salaire. Mais une hausse des salaires en soi ne procure en aucune manière de la richesse et ne saurait être une solution appropriée. J'ai fortement apprécié cette réflexion claire et simple, mais au vu des commentaires que j'ai pu entendre durant ce meeting, il semble que cette manière de penser soit loin de faire l'unanimité. Les démagogues ont donc encore un beau terrain de jeu. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste reconnu de l'organisation de séminaire au Canada.
Gestion de la migration en Europe
Face à la multiplication des drames humains à ses frontières extérieures, l’Union européenne doit, de concert avec ses États membres, prendre des mesures immédiates. La gestion de la migration doit également être améliorée sur tous les plans. L’Union européenne devrait dès lors chercher à fournir à ses États membres les outils qui leur permettront d’y parvenir à moyen et à long terme. La gestion de la migration est une responsabilité commune, non seulement des États membres de l’UE, mais aussi des pays tiers de transit et d’origine des migrants. En combinant les politiques intérieures et extérieures, l’Union et ses États membres appliquent une approche globale fondée sur la confiance mutuelle et la solidarité entre ces derniers et les institutions de l’UE. S’agissant de la gestion des flux migratoires, le budget actuel de l’Union aide déjà les États membres à créer des cadres d’accueil et de protection adéquats, à remédier aux causes profondes de la migration et à préserver l’espace Schengen. Plus de 17 milliards d’euros — 3,7 % du budget total de l’UE — ont été alloués à ces problématiques sur la période 2015-2017. Par exemple, le budget de l’UE a été utilisé pour créer, en Grèce et en Italie, des centres d’accueil et d’enregistrement (hotspots), qui peuvent accueillir plus de 9 000 personnes au total. En 2016, un abri a été fourni à plus de 35 000 personnes en Grèce, des tentes dans un premier temps puis des conteneurs adaptés aux conditions hivernales et 417 «espaces sûrs» pour les mineurs non accompagnés. Cette même année, la nouvelle Agence européenne de gardefrontières et de garde-côtes a contribué au sauvetage de 174 500 personnes en Méditerranée.
La récupération de sous-produits utiles
Le vaste potentiel des eaux usées en tant que source de ressources, telles que l’énergie et les nutriments, demeure sous-exploité. L’énergie peut être récupérée sous la forme de biogaz, de production de chauffage/refroidissement et d’électricité. Il existe des technologies pour la récupération d’énergie in situ, à travers des processus de traitement des boues/biosolides intégrés dans les usines de traitement des eaux usées, leur permettant, en tant que grands consommateurs d’énergie, d’effectuer une transition vers la neutralité énergétique, voire même de devenir des producteurs nets d’énergie. La récupération énergétique peut également aider les sites à réduire leurs coûts d’exploitation et leur empreinte carbone, et leur permettre d’augmenter leurs revenus grâce aux programmes de crédits-carbone et du marché du carbone. Il y a également des opportunités pour la récupération combinée d’énergie et de nutriments. La récupération d’énergie hors-site implique l’incinération de boues dans des usines centralisées par le biais de processus de traitement thermal. Le développement de technologies pour la récupération d’azote et de phosphore à partir des eaux usées ou des boues d’épuration avance. La récupération de phosphore grâce à des installations de traitement in situ, telles que les fosses septiques et les latrines, peut être faisable du point de vue technique et financier en transformant les boues des fosses septiques en engrais organique ou organominéral. En outre, les boues fécales présentent un risque relativement moindre de contamination chimique par rapport aux biosolides des eaux usées. Il est probable que la collecte des urines et leur utilisation deviennent un élément de plus en plus important de la gestion des eaux usées écologiques, étant donné qu’elles contiennent 88% de l’azote et 66% du phosphore que l’on trouve dans les déchets humains, composants clé pour la croissance végétale. La raréfaction, ou voire même l’épuisement, des ressources en phosphore minéral d’extraction étant prévue au cours des prochaines décennies, leur récupération à partir des eaux usées offre une alternative réaliste et viable.
Quand maman ne cuisine plus
S'il y a quelque chose à mettre à mon crédit, c'est que je cuisine avec enthousiasme. Quand j'invite à la maison, je suis heureux de préparer le menu. Cela dit, mes invités sont généralement beaucoup moins enthousiastes à la vue des plats, et encore moins lorsqu'ils doivent les déguster. Pour ma défense, personne ne m'a jamais appris : j'ai donc appris sur le tas, et en résulte forcément certaines lacunes que je m'emploie à résoudre petit à petit. Je me forme donc aux fourneaux dès que j'en ai l'occasion. La semaine dernière encore, j'ai ainsi participé à un cours de cuisine à Valence où j'ai encore appris quelques techniques efficaces que je ne connaissais pas du tout. Mon seul regret, cependant, c'est d'avoir fait ça sans ma douce. J'ai bien essayé de la persuader de m'accompagner, mais comme je m'y attendais, je n'ai pas obtenu gain de cause. Il faut dire qu'elle a tellement peu de goût pour la cuisine qu'elle ignore même où se rangent les casseroles ! Cette animosité envers la cuisine m'a toujours semblé assez incroyable. Et la raison de cette animosité est en fait encore plus incroyable. Selon ma moitié, le fait de cuisiner reviendrait en fait à s'enchaîner au cliché de l'épouse docile. Et ça, elle le refuse catégoriquement. Elle refuse donc de cuisiner par principe, pour un combat féministe qu'elle mène seule dans sa tête. De mon point de vue, tout ça n'a pas grand sens. Je ne m'arrête pas de construire la terrasse juste parce que c'est une activité qui est plutôt dévolue aux hommes. Il est tout de même surréaliste de s'interdire de cuisiner simplement pour éviter les stéréotypes, non ? Mais j'ai arrêté de présenter tous ces arguments à ma femme : lorsqu'elle est convaincue d'une chose, il est en effet très difficile de lui faire entendre raison. Bref, je crois que je ne suis pas près d'être accompagné en cuisine ! En tout cas, si les fourneaux ne sont pas pour vous le symbole de l'oppression phallocratique, ce cours de cuisine pourrait vivement vous intéresser. L'équipe est vraiment gentille et le chef très carré dans ses explications. Voici le site où j'ai trouvé mon bonheur, si vous voulez vous faire votre propre idée. Pour plus d'informations, allez sur le site de cette expérience de cet atelier de cuisine à Valence.